En yukidō, la relation de soin se situe entre un accompagnant et un accompagné, elle consiste à « aller avec » de façon active.
Désigne la personne qui accompagne pendant la pratique du mouvement régénérateur ou lors d’un soin yukidō. Par extension, l’accompagné.
Mouvement exercé par la main permettant de répondre au besoin indiqué par la sensation de pression.
Impression sensorielle d’accompagnement qui se produit pendant le toucher de la sensation. La main paraît « aspirer » les chaleurs ou froids, tensions, crampes, fourmillements, grésillements etc. et les acheminer à l’extérieur du corps.
Même processus que pour l’aspiration du plein, mais en sens inverse. La main qui accompagne se sent comme aspirée par la partie du corps en contact avec elle.
Accompagnement par les mains ou par des moyens extérieurs dans la sphère domestique, choisis par soi : soleil, eau, argile, plantes etc. Se distingue de l’automédicalisation et de l’automédication par la priorité donnée aux sensations internes pour guider le soin.
Travail collectif d’apprentissage qui fait appel à l’autodétermination et à l’auto-évaluation. Essentiel à la transmission du yukidō, cette démarche permet à chacun d'apprendre de tous sans avoir à imiter qui que ce soit.
Indication par la sensation interne de l’organisme de ce qui lui est bénéfique, nécessaire et suffisant.
Néologisme créé par l’auteur pour compléter d'une note résolument positive les termes contradictoires de « maladie bénigne ». Par extension : bonade, associé à un symptôme régénérateur.
Terme qui fait ici référence aux travaux de Lévi-Strauss (2010 [1962]), repris par de Certeau (2012). Le bricolage est inhérent à l’art de faire au quotidien, sa créativité s’exerce avec les moyens du bord, par tâtonnements autant que par expérience.
Du latin conari, effort. Selon Spinoza (1999 [1677]), la capacité singulière de chaque être à persévérer pour conserver et augmenter sa puissance d’être.
Bergson (2012 [1907], p. 19) relie la conscience élargie à l’intuition et à « la continuité du flux de la vie intérieure »
Concept introduit par Antonin Artaud dans « Pour en finir avec le jugement de Dieu » et repris par des philosophes (Deleuze et Guattari, Zourabichvili, Arsenie-Zamfir, Razac…). En yukidō, désigne un rapport sensitif au corps, fait de flux d’intensités qui s’affranchissent des limites anatomiques.
Impression sensorielle d'accompagnement où la main semble rebondir sur un coussin plus ou moins élastique selon les cas, d’air, d’huile ou d’eau.
Impression sensorielle d’accompagnement où la main en contact semble tomber en s’enfonçant pour atteindre un fond.
La main perçoit le dégagement de telle ou telle sensation interne au fait de se sentir doucement écartée à quelques centimètres de la partie accompagnée.
À la maison, non savant, non didactique, non formel. Versus : savant, didactique, institutionnel.
Images employées pour illustrer de quelle façon, pendant le toucher de la sensation, la main contacte et paraît réfléchir une sensation interne à elle et à la partie touchée, en résonance et dialogue constants avec elle, mais sans chercher à la modifier. L’attention est portée à « ce qui se passe » et non à ce qui est supposé « passer » d’une personne à l’autre.
Impression sensorielle d’accompagnement où la main semble s’enfoncer sans rencontrer de résistance.
Posture mentale fondamentale en yukidō, permettant de critiquer sans juger, et visant à situer plutôt qu’évaluer. Cette approche permet une réflexion critique créatrice.
Pratique élaborée par les ateliers du Tilt. Échauffement par lequel la sensation des muscles et chaînes musculaires indique peu à peu au corps entier leur besoin en mouvement et comment y répondre spontanément. L’organisme se dynamise et rééquilibre structurellement par ce processus.
Pratique élaborée par les ateliers du Tilt. Échauffement par lequel la sensation physique la plus prégnante est accueillie inconditionnellement, pour la laisser mouvoir le corps en se positionnant spontanément selon ses besoins, et l’émouvoir au sens littéral du terme. L’organisme se sensibilise et rééquilibre fonctionnellement par ce processus.
Terme anatomique désignant la membrane conjonctive qui enveloppe muscles et organes. Les fascias portent différents noms selon leur densité fibreuse : aponévrose pour les muscles, périoste pour les os, péricarde pour le cœur, plèvre pour les poumons, méninges pour le cortex, périnèvre pour les nerfs etc.
En yukidō, forces qui mobilisent les températures, consistances et mouvements internes au corps. Ils se distinguent des fluides corporels en cela qu’ils les animent et modulent. Cette notion rejoint celle des « flux d’intensité » du Corps sans organes.
Sensation interne très particulière au corps en bonne santé, rappelant la température d’une brise légère, avec une souplesse où rien n’accroche et un mouvement régulier qui s’exprime en liberté. Le tout donne une impression d’équilibre qui s’ajuste facilement. C’est aussi la sensation interne des mains qui accompagnent, quand l’organisme a travaillé à sa juste mesure et qu’un certain réajustement s’est réalisé, localement ou globalement.
Terme utilisé en yukidō pour désigner le mouvement d’accompagnement des fascia. La main semble glisser dans la direction imprimée par le choc à l'origine du déplacement, avant de revenir à sa place initiale.
Concept utilisé en yukidō dans un sens épicurien et spinozien, désignant ce qui émerge comme étant la « perfection » à partir de laquelle on peut agir pour améliorer son sort. Par contraste, la transcendance ne se satisfait pas de ce qui est. Elle place la réalité dans un « arrière monde » supérieur au monde d’ici bas, et que l’on cherche à atteindre.
Une fois contactée par le toucher de la sensation, la sensation interne du toucher chemine selon les fluctuations et déformations du Corps sans organes qui la font ressembler à une aberration sensorielle : impression que la main s’enfonce, gonfle, devient immense, se dissout etc.
Néologisme créé dans les ateliers du Tilt. De infra : au-dessous, plus bas. Désigne un ensemble d’éléments techniques sous-jacents à une pratique immanente. wiki.leti.lt/DanseForum/Glossaire
Le yukidō émet l’hypothèse d’un involontaire qui serait au corps ce que l’inconscient est à l’esprit. Ce terme désigne le système nerveux autonome, et plus largement, les processus de régulation interne qui permettent l’homéostasie et l’homéorhèse.
勘 intuition, terme utilisé dans les arts martiaux et le seitai. Pendant un soin yukidō, l'intuition s’éveille par l’observation des sensations internes. Sa pertinence est évaluée au fil de l'accompagnement.
活元運動 mouvement régénérateur. 活 (katsu) vivre, régénérer – 元 (gen) source, origine – 運 (un) porter, transporter – 動 (dō) mouvement. Littéralement : le mouvement qui régénère la vie à sa source. Le katsugen undō se manifeste par l’extériorisation des mouvements involontaires et semi-involontaires nécessaires à l’organisme pour se rééquilibrer.
活元操法 la méthode (de soin) du katsugen. Élément essentiel du yukido, le katsugen sōhō consiste à accompagner activement les capacités d'auto-régénération de l'organisme pour qu'elles prennent toute leur envergure et aident à la guérison.
気 terme intraduisible qui désigne aussi bien la vitalité que l'intuition, la prémonition... Orthographié Qi ou Chi en transcription du chinois.
Le ki, c’est ce qu’on sent antérieurement à toute réflexion. C’est aussi ce qui nous fait agir et réagir, volontairement ou involontairement, consciemment ou inconsciemment. […] C’est un terme neutre qu’on utilise pour constater un état (Tsuda 1975, p. 30). Le ki est ressenti dans son état primaire et immédiat (p. 45). Le ki, c’est l’amour, c’est la vie (p. 47). Le ki peut être intense ou faible. Quand le ki devient nul, on est mort. L’âme a disparu. On est inanimé (p. 65).
機度間 action accomplie au moment propice, avec une intensité adéquate et une distance ajustée. 機 (ki) : moment, 度 (do) : intensité, 間 (ma) : distance. Notion commune aux arts japonais et au seitai, reprise en yukidō.
Impression sensorielle d’accompagnement où le bord de la main en contact semble tomber en s’enfonçant pour atteindre un fond linéaire, droit ou incurvé.
Dans le cadre de nos ateliers d’auto-apprentissage coopératif en yukidō, stratégie élaborée collectivement pour expérimenter sous des angles différents un phénomène, par rapport à une question que l’on se pose.
Traduction par Itsuo Tsuda de katsugen undo, pratique de l'involontaire qui permet un réajustement spontané de l'organisme.
無心 vide d’intention. Innocent, sans ego. 無 (mu) le vide – 心 (shin) l’esprit. Littéralement : le vide dans l’esprit. Notion fondamentale en seitai et dans les arts japonais en général, reprise en yukido..
Le seitai tel qu’il a été élaboré par Haruchika Noguchi.
Différent du « rien faire » mais proche du « laisser faire », le non-faire dans les arts orientaux a une connotation positive qui envisage l’action sous son aspect immanent.
En yukidō, la normalité d’un terrain, d’une sensation, d’un comportement, est une estimation circonstanciée et subjective qui fait dire à la personne qu’elle se sent (ou perçoit autrui) dans la « normalité ». Par extension : normalisation.
Adjectif qui considère l’organisme dans sa totalité, sans faire de séparation entre le psychique et le biologique, entre la conscience et le corps (source : TLF n.d.). L’auteur emploie les mots « organique » ou « organisme » pour représenter l’unité corps-esprit.
Selon Edgar Morin (2005), là où la pensée simplifiée cherche à résoudre les problèmes en simplifiant ses données, la pensée complexe déconstruit le compliqué, l’ambigu, ou l’inexplicable, en restituant aux données toutes leurs facettes.
Pour Lévi-Strauss (2010 [1962]), la pensée sauvage est présente en tout homme tant qu’elle n’a pas été cultivée et domestiquée à des « fins de rendement ». Lévi-Strauss puis Nathan (2012) la confrontent à la pensée savante, scientifique. Ces deux pensées sont mises en regard par l'auteur avec ce que l’on pourrait appeler une pensée domestique, qui développe un savoir au quotidien toujours renouvelé, sans cesse mis à l'épreuve du réel et qui doit se réinventer pour ne pas mourir.
Expression imagée pour désigner une contracture des muscles (lumbago, torticolis etc.) qui immobilise un temps une partie du corps, empêchant par la douleur les mouvements qui lui seraient néfastes. Constante lors des mouvements, la douleur cesse en position antalgique. Le processus perdure le temps nécessaire au corps pour se rétablir.
Techniques et méthodes qui sollicitent, chacune à sa façon, l’involontaire : la transe, le cri primal, la bio-énergie et le mouvement régénérateur pour exemples.
Techniques et méthodes qui sollicitent, chacune à sa façon, le spontané : techniques d’improvisation artistique, éveil des sensations et des muscles pour exemples.
Pendant l’accompagnement, la main perçoit les besoins de pression et rencontre le plein. Les glissé, appui, enfoncement par exemple sont suivis du : retour du glissé, rebond, dégagement selon que la main revient en place, rebondit ou s’éloigne.
Pendant l’accompagnement, la main perçoit les besoins de pression et rencontre le vide. Aspiration du vide, creux et ligne en creux par exemple se comblent lorsque la main est ramenée en surface par une poussée douce qui vient du fond contacté.
Problématiser un fait ou un événement, c’est en faire émerger des questionnements qui lui rendent sa complexité et permettent une ouverture. Terme employé par Paulo Freire comme outil de conscientisation, puis par Foucault, Deleuze et Guattari comme outil d'analyse de la complexité du réel.
Du latin proprius : qui appartient à, et capere : recueillir (Vulgaris médical). Recueillir ce qui appartient à soi, ou à l’autre. Perception interne. Perception qu’a l’homme de son propre corps, par les sensations kinesthésiques et posturales en relation avec la situation du corps par rapport à l’intensité de l’attraction terrestre. « Les données de la proprioception sont sensorielles et proviennent des trois sources suivantes : tactile (…), kinesthésiques [sic] (…), labyrinthique. L’accumulation des données de la proprioception fournit à l’être humain son schéma corporel » (Lar. encyclop. Suppl. 1968). (TLF n.d.)
En rapport avec la sensibilité du système nerveux : informations provenant des muscles, des articulations et des os. La sensibilité proprioceptive complète les sensibilités intéroceptive (qui concerne les viscères), extéroceptive (qui concerne la peau) et celle des organes des sens. Elle permet d’avoir conscience de la position et des mouvements de chaque segment du corps (position d’un doigt par rapport aux autres, par exemple) et donne au système nerveux, de façon inconsciente, les informations nécessaires à l’ajustement des contractions musculaires pour les mouvements et le maintien des postures et de l’équilibre. […]
La sensibilité proprioceptive est rendue possible par l’existence de récepteurs microscopiques, les propriocepteurs, situés dans les muscles (fuseaux neuromusculaires) et leurs tendons (organes tendineux de Golgi), dans les ligaments des articulations, dans la peau de la paume des mains et de la plante des pieds (corpuscules profonds de Paccioni). Ces récepteurs sont sensibles à l’étirement ou à la pression. Des fibres nerveuses en partent, qui cheminent dans les nerfs et parviennent à la moelle épinière, où elles forment deux sortes de faisceaux de substance blanche : cordons postérieurs se terminant dans le cortex cérébral (lobes pariétaux) pour la voie consciente, faisceaux spinocérébelleux se terminant dans le cervelet pour la voie inconsciente. (Extraits du Larousse médical, www.larousse.fr/encyclopedie/medical/proprioceptif/15559)
Premier. Delassus (2005a ; 2005b) appelait proto-regard le premier regard (dans le temps et/ou en intensité et profondeur) que le nouveau-né porte à sa mère ou à la personne près de lui. Par extension, l’auteur emploie les termes : proto-toucher, proto-sens.
Effet de rééquilibrage spontané de la posture, induit par l’involontaire pendant un accompagnement.
Retour de l’appui à la suite d'une pression exercée par la main qui accompagne.
Remettre bout à bout ce qui a été démis. Le reboutage n'est pas limité aux articulations mais à tout ce qui concerne la structure corporelle, pour favoriser le fonctionnement organique.
Regain de sensations, pas forcément agréables mais souvent nécessaires à l'organisme pour percevoir l'anormalité de son état et mettre en place des stratégies de normalisation. L'auteur envisage ce regain comme la capacité retrouvée de l'organisme à percevoir ses sensations internes et les besoins qu’elles expriment.
Selon Hartmut Rosa (2013), les axes de résonance (terme employé par le physicien et théoricien de l’art Richard Taylor) permettent un lien sensoriel entre soi et le monde, dans un sens opposé à celui de l’aliénation. Le toucher de la sensation semble permettre à la main, comme à l’organisme accompagné, d’entrer mutuellement en résonance.
Terme employé dans son sens anthropologique, regroupant un acquis spontané et un savoir dicté par les lois de la nature comme du monde invisible.
Se dit d’une théorie, pratique ou technique enseignées de manière didactique, difficiles d’accès, réservées à une élite jouissant d’une érudition.
Savoir et savoir-faire non didactiques, élaborés par l’expérience et de façon empirique. Il se transmet par imprégnation plus qu’il ne s’enseigne. Les sensations, étant à la fois subjectives, individuelles et reconnaissables d'une personne à l'autre, permettent l’élaboration (seul ou à plusieurs) d’un savoir domestique autonome, que l’auteur situe entre le savoir sauvage et le savoir savant.
整体 le corps réajusté, accordé. 整 (sei) organiser, régler, arranger – 体 (tai) le corps.Itsuo Tsuda disait aussi que dans seitai on entend : 勢 (seit) posture – 合 (ai) harmonie : l’harmonie de la posture. Le seitai est à la fois un art de vivre, une philosophie et un art du soin qui vise l'autonomie, la liberté et la créativité. Par extension : « (se) seitaïser ».
Terme initié par l'auteur pour qualifier le katsugen sōhō, cette partie du seitai accessible à tout un chacun et en lien avec l'involontaire. Le seitai domestique puise son savoir dans l'intelligence du corps, à travers la lecture des sensations internes et des besoins que celles-ci expriment.
整体操法 la méthode, technique savante du seitai. 整 (sei) organiser, régler, arranger – 体 (tai) le corps – 操 (sō) manipulation – 法 (hō) technique.
Désigne les mouvements qui se déclenchent involontairement mais que l’on peut selon les cas faciliter, solliciter, arrêter ou modifier à volonté (bâillement, éternuement, sommeil paradoxal, tremblements… et mouvement régénérateur). Ils sont à discerner des réflexes et mouvements végétatifs totalement involontaires, sur lesquels la volonté n’a pas d’emprise.
Se dit d'une sensation intéroceptive et proprioceptive qui vient de l'intérieur du corps (fièvre par exemple), par contraste avec une sensation extéroceptive qui vient de l'extérieur (chaleur du soleil par exemple) .
Le senti correspond à la perception des cinq sens, du sens vestibulaire de l'oreille interne (pour le mouvement), des nocicepteurs (pour la douleur) et des thermorécepteurs (pour la température). Le senti est lié à l’extéroception (cutanée), à la proprioception (interne au corps) et à l’intéroception (qui concerne plus particulièrement les viscères et vaisseaux). Le ressenti, lui, donne une appréciation et une interprétation du senti : agréable ou désagréable, bon ou mauvais, exacerbant ou lénifiant, structurant ou déstructurant…
Terme utilisé en reboutage et repris en yukidō pour désigner celui ou celle qui fait un soin domestique. Le soignant, par contraste, fait un soin thérapeutique.
Notion en rapport avec le savoir domestique, prendre soin de soi ou d’autrui (comme) à la maison, à partir d’un savoir empirique, expérimental et non didactique.
操体 manipulation du corps. Pratique de soin fondée par Hashimoto Keizo (1897-1993).
操 (sō) manipulation, 体 (tai) corps. La construction du mot est inverse de taisō, suggérant une approche du mouvement qui va dans
le sens aisé indiqué par le corps, au contraire d'une technique qui cherche à dépasser les limites douloureuses. Sōtaihō : 操体法 art de vivre et philosophie utilisant les principes du sōtai.
Désigne en yukidō un mouvement, une action ou une attitude à l’interface entre le volontaire et l’involontaire.
天心 cœur du ciel pur, non-agir. 天 (ten) ciel, paradis, Dieu – 心 (shin, kokoro) cœur, centre, esprit. Littéralement : milieu du ciel. Terme utilisé en aïkido avec la notion d’esprit calme, et repris en seitai. Selon Itsuo Tsuda : « État d’esprit de non-faire comparable à un ciel sans nuages ».
Désigne la sensation interne de la main en contact avec celle de la partie accompagnée.
Terme proposé en écho à Delassus (2005a ; 2005b), qui parle de « regard de la totalité » pour qualifier le proto-regard à la naissance du bébé. Le toucher de la totalité qualifie le proto-toucher : comme lui, il est immanent, neuf et unique à chaque instant, en adéquation spontanée avec ce qui est touché.
Se réfère à la conscience élargie de Bergson et qui permet un contact de la main avec les sensations internes.
愉気 la plénitude du ki. 愉 (yu) la joie – 気 (ki).
愉気法 la pratique du yuki.
愉気道 la voie du ki joyeux.